Jésus nous transmet ses recommandations pour les générations futures et nous délivre un véritable guide de conduite pour notre témoignage.
Nous sommes au tout début du ministère de Jésus, il parcourt la Galilée et vient habiter près du Lac de Tibériade. Après avoir rencontré ses premiers disciples, il va prêcher la bonne nouvelle et être suivi par une foule sans cesse croissante.
À Capernaüm, Il va alors prononcer le fameux sermon la montagne (les béatitudes : Matthieu 5:1-12 ). Dans ce long discours Jésus souligne que ceux qui vivent selon ses principes seront heureux, même s’ils sont persécutés. Il nous faut donc en tant que disciple nous efforcer de vivre selon ses enseignements, accepter les remises en question que cela implique et être des exemples pour les autres, notre récompense sera grande dans le ciel, il nous l’assure.
Pour nous aider dans notre démarche Jésus va utiliser deux paraboles : Vous êtes le sel de la terre ! Vous êtes la lumière du monde !
Matthieu 5:13 : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et piétiné par les hommes. »
Le sel, nous connaissons bien ce condiment minéral. Il était utilisé depuis très longtemps pour ses vertus de conservation (nourriture) et aussi pour ses qualités d’anti-pourrissement (embaumement…). C’est aussi un agent exhausteur de goût, il rend les aliments moins fades. Mais il donne soif également. Le sel était aussi un moyen de paiement et d’échange, le légionnaire recevait une partie de sa rémunération en sel, de là vient le mot salaire (salarium = ration de sel).
Pour le disciple, être le sel de la terre c’est se mêler au monde pour lui donner soif de la Parole de Dieu, proclamer la bonne nouvelle en permanence. C’est aussi éviter toute corruption ou décomposition morale, il nous faut apprendre à parler de la grâce avec amour, sans fadeur, répondre aux besoins de chacun au bon moment, et aux questions que l’on nous pose. Colossiens 4:6 « Que votre parole soit toujours pleine de grâce et assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun ».
Nous sommes au monde ce que le sel est à la vie quotidienne. Comme le sel exalte le goût des aliments, le croyant influence la société qui l’entoure tout en veillant à ne pas perdre sa saveur. Si le sel n’a plus de saveur, il devient inutile et il est bon à jeter. De même, le disciple qui perd sa saveur rend son influence et son témoignage nuls, le monde le méprise, et il devient un serviteur inutile.
Matthieu 5:14-15 : « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut pas être cachée, et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un sceau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. »
Jésus se décrit lui-même comme la lumière du monde : Jean 8:12 « Jésus leur parla de nouveau. Il dit : Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais au contraire il aura la lumière de la vie. »
Nous qui le suivons, qui sommes des enfants de Dieu, nous avons la lumière de la vie, nous sommes son reflet, nous brillons de sa lumière comme le fait un miroir qui réfléchit la lumière du soleil. Notre lumière doit briller aux yeux de tous, nous ne devons pas rester cachés ; et comme une lampe ou un chandelier qu’on met bien en évidence pour bénéficier de la lumière, rien ne doit rester dans l’ombre. La lumière a toujours besoin d’un support, un pied de lampe, c’est la Parole de Dieu qui est aussi la source de la lumière. Dans notre propre maison notre lumière doit resplendir afin que ceux qui entrent chez nous voient la lumière. Collectivement, nous devons briller comme cette ville illuminée en haut de la montagne, elle ne peut échapper aux regards, on ne voit qu’elle !
L’assemblée locale doit également faire briller la lumière de Dieu, pour que ceux qui y entrent la voient, mais aussi qu’elle soit vue de l’extérieur. En public notre lumière doit être éclatante afin que ceux qui nous côtoient remarquent le bien que nous faisons, les bonnes œuvres que nous accomplissons et qu’ils en attribuent la gloire à notre Père céleste. La lumière évoque ce qui est bon, pur, vrai, digne, saint, elle révèle tout ce qui existe. Un jour elle prendra tout son éclat et il n’y aura plus de ténèbres (Apocalypse 21 : 22-25).
Alors obéissons à Jésus, sans retenue, soyons ses témoins fidèles de son amour et de sa grâce, apportons un peu de sel autour de nous et sa lumière, il nous l’affirme, nous sommes le sel et la lumière du monde. Il ne nous demande pas de changer le monde mais de lui donner un peu de saveur et de lumière. De plus, selon sa promesse, il sera toujours avec nous jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28:20), et en restant fortement attachés à Lui, nous accomplirons sa volonté puisque nous avons cette certitude :
« Celui qui demeure en moi portera beaucoup de fruits » (Jean 15:5).
Que toute la gloire Lui revienne !
Amen
Si vous le souhaitez, vous pouvez échanger avec nous en cliquant ici. Soyez bénis !
Michel Sailly