En discutant récemment avec un frère, je me suis rendu compte que je ne savais pas combien il y avait de versets dans la bible. Vous me direz, peut-être que ce n’est pas nécessaire de connaître ce genre de choses mais, j’aime les chiffres et ça nous donne une idée de la grandeur de la Parole de Dieu.
Par une recherche rapide sur internet, j’ai eu ma réponse : environ 40 000 versets composent la Bible :
- 31 102 versets dans l’ancien testament
- 7 957 versets dans le nouveau testament
Dans l’Évangile de Jean, il y a 879 versets, alors pourquoi j’ai choisi cette partie du nouveau testament et pas une autre ? C’est parce que cet évangile contient un verset que tout le monde chrétien connaît par cœur, et qui résume le thème central du christianisme. Martin Luther (1483-1546), grand théologien allemand considéré comme à l’origine du protestantisme, appelait ce verset : « l’Évangile en miniature. »
Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Ce verset à lui seul nous fait comprendre ce que Dieu a fait pour l’homme, le pourquoi il l’a fait, et le but de son action. Jésus est au début de son ministère public, après les noces de Cana et son séjour à Capernaüm, il va se rendre à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Après avoir chassé les vendeurs du temple, il va rencontrer Nicodème, un pharisien en recherche de la vérité, qui va lui poser des questions sur la nouvelle naissance. Jésus va lui répondre (Jean 3:1-15) et prononcer le verset central résumant ce qu’il venait d’expliquer à Nicodème concernant la manière de recevoir la nouvelle naissance : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique
Oui, Dieu est un Dieu d’amour et son amour n’a pas de limites. Il va même jusqu’à donner son Fils unique pour qu’il meure à notre place, en rédemption de nos péchés. Son amour est tourné vers l’extérieur, il aime le monde, c’est-à-dire toute l’humanité. Il n’aime pas le péché ni les impies, mais il aime tous les êtres humains, toutes ses créatures. Donner son Fils, c’est une grâce incomparable que Dieu fait à chacun de nous, quel privilège et quel honneur de recevoir un tel cadeau de la part de Dieu lui-même. Tout le monde ne sera pas sauvé, mais pour l’être il n’y a qu’une condition : recevoir Christ dans notre cœur, croire en lui et reconnaître ce qu’il a fait pour nous.
Afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle
Dieu dans son amour veut que l’homme retrouve la confiance qu’il avait en lui avant la chute (Romains 3:21-26). Afin que quiconque : c’est vous, c’est moi, personne n’est exclu. Même le plus coupable peut être sauvé, c’est ça la vraie grâce de Dieu. Mais chacun doit reconnaître individuellement Jésus-Christ comme son sauveur personnel. Les hommes ne sont pas sauvés parce qu’ils appartiennent à une famille ou à une Église. La naissance spirituelle, comme la naissance physique, est individuelle. Ce n’est pas une adhésion intellectuelle aux paroles de Jésus, c’est un acte du cœur, c’est reconnaître notre propre culpabilité devant Dieu et accepter son pardon. Par la foi, chacun reçoit le salut acquis par Christ lors de sa mort sur la croix, lui qui a porté nos péchés. Si nous faisons ce choix, Dieu nous assure que nous sommes sauvés et que nous ne périrons pas.
Le dessein de Dieu au final, c’est que nous ayons la vie éternelle car sans lui nous serions voués à la destruction totale. Ce verset 16 est un véritable résumé de l’annonce du salut. C’est Dieu qui est à l’origine du salut, il le donne par amour, par son Fils, donné gratuitement, à tous, pour que chacun, individuellement, ne périsse pas et qu’il ait la vie éternelle.
Tous les verbes de ce verset sont au présent, cela nous montre que dès maintenant nous possédons cette vie éternelle, alors je vous invite à accepter cette nouvelle vie par la foi en Jésus-Christ et ayez l’assurance que ce qu’il promet se réalise toujours.
A lui soit la gloire. Amen !
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Michel Sailly