Mon épouse et moi-même nous aimions faire nos courses sur le marché.
Sur certains marchés, notre ancien pasteur à la retraite tenait un stand biblique avec des livres, des Bibles, et surtout, sa présence était appréciée des marchands présents ces jours-là. Nous lui avons rendu une petite visite sur le marché où il était présent fidèlement toutes les semaines depuis des années.
Il était content de nous voir et nous a dit que de telles visites étaient pour lui “comme un verre d’eau fraîche”. Je dois vous dire que nous aussi nous avons été au bénéfice de ce verre d’eau fraîche et il m’est revenu le passage suivant dans Jérémie 17:5-6 “Ainsi parle l’Éternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel ! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants.”
Je préfère de loin les deux versets suivants Jérémie 17:7-8 “Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n’aperçoit pas la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit.”
Jérémie nous montre ici deux hommes bien différents : un qui expérimente la sécheresse, et l’autre qui reçoit la bénédiction. La différence d’attitude réside dans l’objet de la confiance : l’homme ou Dieu ?
Le premier se confie en l’homme, il n’y a plus d’espérance pour lui, il a détourné son cœur de l’Éternel, il erre dans le désert sans voir venir quelque chose de bon, sa vie spirituelle est stérile, sans fruit.
Le second se confie en Dieu, il le connaît et la bénédiction préparée d’avance repose sur lui. Il est comparé à un arbre qui pousse près de l’eau et qui porte du fruit, ignorant la sécheresse.
Si on regarde les reportages sur notre environnement, sur la terre en général, nous sommes obligés de constater que l’alarme est donnée partout dans le monde : la désolation gagne du terrain.
Dans le domaine spirituel, le manque d’amour, de vérité, de valeurs morales sont annoncés.
Alors chers frères et sœurs, plus que jamais nous devons rester près de la source intarissable et puiser notre vie spirituelle en Jésus. Comme le psalmiste crions à notre Dieu : “Toutes mes sources sont en toi !” Psaumes 87:7
Rafraîchis par l’eau de la Parole, apprenons à mieux connaître notre Dieu afin de porter du fruit en abondance et pour sa gloire.
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Michel Sailly